Antonin Buys occupe le poste nouvellement créé de Environment & Sustainability Officer chez VINCI Energies Belgique. Une fonction qui correspond aux valeurs et à la volonté de ce jeune diplômé de participer activement à la préservation de la nature.
Pour Antonin Buys, c’est autour d’un feu de camp en Finlande que l’évidence s’est imposée à lui : sa carrière professionnelle contribuera à la préservation de l’environnement. « Lors de ma troisième année de bachelor en commerce international, mon expérience Erasmus en Finlande, où les gens sont très tournés vers la nature et concernés par les questions environnementales, a été un déclencheur pour moi. Un stage que j’ai effectué peu après dans une société d’import-export qui commercialisait des produits sans aucune valeur ajoutée pour la collectivité n’a fait que confirmer mon choix. »
Pour ce jeune Liégeois qui a passé son enfance à la campagne et pratique assidûment les sports outdoor, notamment l’escalade, la recherche d’un métier correspondant à ses valeurs s’est donc imposée au sortir de son master en sciences de gestion spécialisé en entreprises durables et sociales. Les algorithmes des sites de recherche d’emploi ont fait le reste.
« Je suis heureux de pouvoir contribuer à la transformation environnementale. »
« Je suis tombé sur une offre de VINCI Energies pour un poste en cours de création de Environment & Sustainability Officer, raconte-t-il. Un job 100 % dédié à l’environnement et à la durabilité ! » En l’occurrence, un poste visant à mettre en œuvre des pratiques destinées à améliorer l’impact environnemental de VINCI Energies.
Un travail de persuasion
Ainsi, depuis décembre 2022, Antonin Buys, 25 ans, sillonne le pays (en voiture électrique bien sûr !) pour faire de la sensibilisation au sein du périmètre Infra & Telecom en Belgique, où il travaille pour Cegelec IMCS, Cegelec MTS, Omexom Belgique, City Electric Luxembourg, TranzCom Energy et Axians Telecom & Networks. « Mon rôle est d’abord de mener des analyses d’impact auprès des sites sous ma responsabilité, explique-t-il. J’utilise pour cela le logiciel « maison« Eve qui permet de répertorier toutes les consommations et la production de déchets. Je propose ensuite des plans d’action en ligne avec les objectifs de VINCI Energies, et donc de VINCI, à savoir une diminution de 40 % de nos émissions sur nos scopes 1 et 2* à l’horizon 2030, un recours accru à l’économie circulaire et la préservation des milieux naturels. »
Dans cette lourde tâche, il est toutefois épaulé par Steven Van den Bergh, HSEQ Manager, et Staële Trividic, coordinatrice de la division VINCI Energies Europe North West. Une aide précieuse pour une fonction qui nécessite certes des compétences techniques, mais aussi et surtout de fortes qualités relationnelles.
« Il y a évidemment parfois de fortes résistances, reconnaît Antonin Buys. Les mesures à mettre en place ont un coût. Certains y voient une perte de rentabilité pour leur activité. Mon travail est de convaincre, en montrant que les actions que nous menons peuvent aussi avoir des résultats économiques. Ce travail de persuasion est très gratifiant, car on sensibilise des gens qui ne percevaient pas forcément toutes les implications d’un engagement en faveur de l’environnement. »
Antonin Buys apprécie tout particulièrement lorsque des collègues, au sortir d’une réunion, lui font part de leur prise de conscience de l’enjeu que, lui, s’emploie à défendre quotidiennement.
Etre acteur de la transformation
Sur le terrain, ce travail passe souvent par des actions très pratiques. C’est le cas pour le parc à déchets d’un bâtiment de VINCI Energies sur lequel Antonin Buys travaille depuis début 2023. « Ce site, qui accueille plusieurs entreprises de VINCI Energies, n’avait pas de politique de tri très organisée. Les déchets plastiques, notamment, étaient souvent déposés dans des conteneurs qui ne leur étaient pas destinés. J’ai fait installer des conteneurs plus grands et mieux identifiés. J’ai également diffusé des affiches plus précises. »
Un autre projet lui tient à cœur même s’il ne l’a pas initié. « Le gestionnaire du réseau électrique belge Elia a décidé de répertorier toutes les sources de consommation d’énergie de son scope 3*, la plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre d’une entreprise. VINCI Energies, qui travaille avec Elia, a été impliqué dans ce projet. J’ai pu ainsi mesurer l’efficacité d’une telle initiative. Lorsqu’une entreprise prend en effet cette décision, les prestataires doivent s’aligner sur leur client. C’est un levier puissant de transformation. »
Antonin Buys ne doute pas qu’il a choisi la bonne voie. « Je suis heureux de pouvoir contribuer à mon niveau à la transformation environnementale. A l’avenir, j’aimerais bien devenir un acteur de premier plan dans l’intégration de la durabilité au sein de la stratégie de VINCI Energies. »
En attendant, et entre deux trekkings, il saisit toutes les occasions de monter en compétence, comme cette formation « sécurité » de conseil en prévention qu’il suit depuis quelques mois. « En encourageant l’apprentissage continu, VINCI Energies montre qu’il sait aussi engager des relations durables avec ses collaborateurs. »
*Scope 1 : émissions directes de gaz à effet de serre (chauffage, carburant, fuites de gaz frigorigènes…) ; scope 2 : émissions indirectes liées à l’énergie, notamment la consommation d’électricité ; scope 3 : émissions indirectes associées aux activités en amont et en aval de la chaîne de valeur (transport, distribution et élimination des biens commercialisés par l’entreprise).
16/02/2024