Avec l’accélération de la transformation numérique et la course à l’innovation, la question de la relation entre grandes entreprises et start-up est centrale. Comment faire travailler ensemble un « Gulliver » et des « Lilliputiens » ? Marie Ekeland, fondatrice de Daphni, société de capital-risque spécialisée dans les start-up, a fait part de son expérience en juillet dernier dans le cadre d’une session des USI Events. Culture de l’offre (de produit ou de service) chez l’un, culture de l’usage chez l’autre ; efficacité dans l’exécution et effets d’échelle ici, agilité et rapidité dans les organisations et les process là ; recherche opiniâtre du profit par opposition à quête effrénée de la croissance… « Entre un grand groupe et une start-up, les différences sont réelles et le principal enjeu pour une collaboration fructueuse de part et d’autre, explique-t- elle, est de trouver un langage commun, d’aligner les rythmes, de construire un intérêt convergent, bref de « se mettre à niveau » réciproquement. »
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